Je ne sais pas trop comment le dire ni a qui le dire. J’ai juste besoin de le dire.
Pensées, émotions, sentiments, une histoire d’une partie de ma vie.
Croyez-vous au destin ?
Croyez-vous que notre vie sur terre ou l’amour est prédestinée ?
Je n’ai jamais cru que ma vie était toute tracée et que j’ai un chemin précis à suivre.
Il y avait même un moment ou je me demandais ce que je fais sur cette terre, pourquoi je vis.
Je n’ai aussi jamais pensé que le destin choisira l’âme soeur qui convienne à une personne et à quel moment il mettra celui-ci sur le chemin de la vie.
J’ai toujours eu ce principe : « saisie ta vie et forge ton destin. » Je n’ai pas toujours pensé de cette manière mais il arrive un moment dans la vie ou l’on doit prendre des résolutions pour pouvoir continuer à vivre.
Ce principe signifie donc, pour moi, que c’est moi qui fait les choix, qui prends les décisions et qui fait en sorte que ma destiné soit, et qu’elle soit tel qu’elle, tel qu’il faut qu’elle soit et tel que je l’espère qu’elle soit ni plus ni moins.
Et je croyais que l’amour était aussi ainsi ; que comme la vie ou dans la vie tout s’apprend et il faut faire les bons choix, choisir qui aimer et avec qui être pour un bel avenir à deux.
Cependant, la vie s’apprend, on peut apprendre à vivre sa vie mais on ne peut pas apprendre à aimer même si l’amour donne des leçons.
Et la vie vient de m’apprendre que j’ai fais l’erreur de croire que l’amour a des principes à suivre pour pouvoir le trouver et le vivre.
Tomber amoureux n’a jamais eu de règles, comme quoi il faut faire ceci ou cela ou bien choisir pour aimer.
Et même si l’amour fait découvrir et nous apprends des choses tout le temps, il n’est pas à apprendre comme une leçon de Mathématiques et il n’a pas de règles comme dans la vie quotidienne, comment vivre.
Ce qui fait qu’en amour, la beauté, le bonheur existe et le mystère de l’amour est profond.
L’âme sœur.
Les films, les livres de romances qui parlent d’amour entre deux personnes décrivent et narrassent cette chose, si je peux appeler cela une chose, qui est pour moi imaginaire et une merveille infinie, mais ne m’ont jamais convaincue ou même me faire croire que cela pouvait être à ma porté.
Cela ne fait pas et ne veux pas dire que je n’en ai jamais rêvé ou que je n’ai jamais essayé de trouver mon âme sœur.
Il y a juste des expériences de la vie qui font qu’on abandonne à chercher et font croire qu’il y a des choses qui n’existent que dans les rêves.
Mais la vie est toute aussi mystérieuse, et elle réserve à chacun des choses auxquelles on ne s’attend pas.
Et quand on commence à s’en rendre compte, on essaie de comprendre, d’analyser, d’anticiper.
Et l’amour fait encore plus peur, surtout quand il dépasse le raisonnement.
Une chose logique ; quand on a peur on fuit ou on tourne le dos à quelque chose qu’on ne veut absolument pas savoir.
Donc, moi, j’ai essayé de nier et refuser de sentir, ressentir l’amour comme si je tournais le dos à une porte fermée derrière laquelle une personne tape dessus et fait du bruit et crie pour que je le laisse entrer.
Mais saviez-vous que plus on refuse de ressentir l’amour, plus on est irrésistiblement amoureux et on le ressent de plus belle. Cet amour, qui donne des rêves nouveaux, des espoirs nouveaux et une vie nouvelle.
Je vais vous parler de moi en quelques mots et de mes sentiments pour celui que mon cœur aime qui a fait que je découvre le vrai amour et que je chéris.
Je dirai les merveilles de mes sentiments pour lui et je raconterai la beauté de cet amour comme il l’est pour moi.
J’ai toujours voulu venir en Chine ; depuis ma tendre enfance je suis fascinée par ce pays, sa langue, sa culture et sa gastronomie.
Ambitieuse et fière, je veux réussir par moi-même et par mes propres moyens et même si je ne trouvais pas l’amour vrai et la romance, la clef du succès, de la réussite n’a jamais été le fait d’être en couple et avoir un compagnon.
Et je finis par être convaincue que le partenaire parfait n’existe que dans mes rêves, en plus on dit que personne n’est parfait et c’est vrai.
Donc ma conclusion était qu’il était tant d’apprendre à aimer, apprécier ce que la vie réelle offre et d’atteindre un but plus concret, le but de réussir professionnellement et socialement.
Et aimer une personne venait du fait que cette personne m’aime et de la tolérance que j’avais. J’essaie ensuite de rendre heureux et de trouver un bonheur.
Puis le jour vient ou le rêve d’arriver en Chine se réalise. Je ne savais pas que cela changera toute ma vie et tout en moi.
Vous ne saviez pas à quel point un seul choix, une seule décision peut changer toute une vie et son cours.
Cela change une vie et une personne, étant donné que la vie elle-même change et la personnalité, par conséquent, se forge et se fortifie.
Mais ce sont des changements auxquels on s’attend.
Je parle de changements plus profonds auxquels on ne s’attend pas et lesquels on n’a pas cherché.
Le jour où j’ai posé les yeux sur lui pour la première fois, assise sur ses genoux, je suis presque certaine qu’il s’est passé quelque chose comme un déclique indicible, momentanée mais qui est quand même passée.
Je n’y ai pas fais attention, tout ce que je sais c’est que je l’ai regardé et je me suis sentis bien. Et comment j’ai pu me retrouver sur ses genoux, je ne sais même pas d’où m’est venu l’idée d’accepter de m’asseoir quand il me l’a proposé (on était avec des amis dans le jardin de l'université et il n'y avait plus de chaise libre). Mais c’était comme si je l’avais toujours connu, je n’étais pas sur les genoux d’un étranger, j’étais à l’aise.
Et puis, j’étais, ou on était, dans une situation où il est difficile d’imaginer un « nous deux », de s’aimer et d’avoir un avenir ensemble.
Et la vie ne cesse de surprendre.
Malgré la distance, on a fait connaissance, et dès la première conversation, j’ai aimé lui parler et discuter avec lui, comme si je l’ai toujours fait.
J’avais pu croire qu’il aimait cela aussi et qu’il avait besoin de moi. On pouvait passer des heures à discuter sur internet.
Je commençais ensuite à ressentir quelque chose dont je n’avais aucun droit pour moi de ressentir. Et je ne voulais en aucun cas le ressentir, pour mes promesses déjà faites et puis des choses ont finis par me convaincre que c’est un sentiment sans lendemain et qu’il n’avait pas besoin de moi.
J’ai arrêté de lui parler, de passer des heures en discutant avec lui et je me suis concentrée sur mes études.
Je voulais repousser et nier un sentiment naissant et grandissant, et je me croyais capable.
« Aimer c’est souffrir » on dit. Cela fait surtout mal quand on doit renoncer à cet amour sans y arriver et qu’on sait qu’on ne peut pas savourer ni même apprécier l’amour de celui qu’on aime, tout en rêvant de cette personne et en désirent sa présence. Cela fait sentir un poids très lourd, plus lourd que le monde, dans le cœur.
Puis ensuite, arrive un jour ou plus j’essaie de ne rien ressentir plus je sens que je l’aime et encore plus.
Ne pas lui parler pendant une journée me rendait folle et j’allais d’un cote à l’autre de ma chambre et finir par sortir de là pour ne pas penser à lui et je ne savais pas quoi faire, je me sentais confuse et divisée en deux.
Il a cette manière de me parler qui m’impressionne, qui m’a conquise et qui me rend heureuse. Et il y a cette étrange connexion qui fait qu’on se comprenne aisément. Tout ce mettait en place et était parfait sans que l’on fasse des efforts et sans que l’on ait besoin de chercher ce qu’il fallait pour que tout aille bien.
Enfin ! Même les mots que j’ai ne peuvent expliquer la sensation que j’ai eue, que j’ai.
Qui peut trouver les mots pour expliquer l’amour qu’on ressent ? Moi je ne sais pas comment l’expliquer en tout cas.
Toutes choses dans la vie ont un coté compliqué et non désiré je crois. Aussi beau qu’il soit, ce que je ressens, dès qu’on sortait du cadre de « nous deux » tout parait nous empêcher de voir les couleurs de l’arc en ciel, nous empêchait de s’aimer, d’être ensemble ; et tout était trop compliqué.
L’amour est plus fort que tout à ce qu’il parait, ou le désire que cet amour engendre l’est. C’est bien vrai quand lui donne une chance.
Le cœur a ses raisons dont la raison ne peut atteindre de comprendre.
Il ne savait pas à quel point je le voulais et je n’ai jamais été aussi certaine de vouloir quelque chose autant que je voulais me blottir contre lui, serrée dans ses bras ; non pas parce que je me sentais seule mais parce que je voulais pouvoir ressentir cet amour pour lui sans que cela me fasse mal et que je puisse l’exprimer pour le lui donner.
Et lui est si tendre. A travers ses mots je ressens la douceur. Et sa voix ! Sa voix m’ensorcelle; tellement c’est doux à mes oreilles et comme une belle mélodie réconfortant, fascinant.
J’étais tombé amoureuse, et mon cœur était à la fois plein de bonheur, de peur et de tristesse.
Pourquoi de la tristesse ?
Les peurs amènent les gens à agir ou à raisonner sur des recules, ce qui aboutira à une solution quelconque.
Une chose que les garçons font c’est de faire en sorte que les filles tombent amoureuses et puis quand elles tombent ils ne sont pas là pour les rattraper mais les laissent tomber.
Je n’ai jamais vraiment eu confiance aux garçons, mais avec lui je ne me pose pas autant de questions qu’avant ; avec lui j’ai baissé les défenses et les boucliers, je l’ai juste laissé entrer dans mon cœur.
Et il est devenu en même temps ma faiblesse et ma force. Il est devenu une nécessité pour moi avant même que je ne l’ai en ma présence près de moi.
J’ai eu peur de moi parce que la conscience est une chose à laquelle on n’échappe pas, et quand elle se met en chasse et te court après, elle le fait toute la vie et cela fait bien du mal.
A la fin de ma réflexion, une réflexion qui a bien durée, la solution qui me vint était encore de renoncer à cet amour, à ce bonheur.
Une citation dit : « ton bonheur commence là ou finit celui des autres. » et c’est du genre « ton bonheur se fait au détriment de celui des autres. » Et je ne veux pas être heureuse en rendant malheureux.
Mais même quand je suis triste et que je pense que rien ne va, il a les mots pour me dire ou me faire comprendre que tout ira bien et il me redonne le sourire.
Puis mon être, mon cœur lui-même n’admettait plus cette solution de renoncer ou d’oublier cet amour.
En plus, il n’y avait pas de moyen de l’oublier. Parler de lui ou même prononcer seulement son prénom « Danny », tout mon être vibre et réagit comme si toutes mes molécules étaient en face d’un aimant produisant un courant à haute tension et j’ai cette sensation indescriptible en moi.
Cela à l’air simple quand j’en parle comme cela, mais ce que je ressens est plus fort encore que ce que je peux en dire.
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