Comment ressentez-vous le manque d’une personne à qui vous teniez ?
Est-ce que toutes personnes le ressentent de la même manière ? Je ne sais pas et je ne peux pas ressentir à la place d’une autre personne.
Moi, quand je dis que Danny me manque, que mon amour adoré me manque, quand je suis loin de lui et que j’éprouve cette sensation de manque comme une maladie qui me ronge petit à petit de l’intérieur, je ne sais tout simplement pas quoi faire et je me sens vidée de mon énergie vitale sans avoir la force de me débattre.
Je repense à ses mots, sa manière de prononcer ces mots, à ce qu’il a dit, j’entends en moi sa voix qui résonne, je me souviens de chacun de ses gestes, et mes lèvres ont encore le goût des siens, de ses baisers, de sa peau.
Quand je ferme les yeux je revois encore son sourire, son visage, son corps ; je ressens encore ses caresses, sa tendre présence près de moi, et puis, pourtant, j’ouvre les yeux, il n’est pas là et je soupire de ne voir et ressentir que du vide autour et près de moi.
Les discussions, les temps passés avec lui me manquent. C’est devenu une nécessité.
Cela fait mal ! Un mal indescriptible sans remède, que l’on soit endormie ou éveillé, on ressent son absence, l’absence de cette personne qu’on aime, et on ne cesse de penser à lui, à ce monde lointain.
Il est mon monde, mon univers, je ne veux que lui, le voir lui et son sourire et avec ses faits et gestes, je veux qu’il me sert encore et encore dans ses bras et puis l’embrasser tendrement, je être toujours auprès de lui, pour lui.
C’est trop ! Je languis et je meurs !
Et quand il me disait de rester, je sens mon cœur m’étrangler, me battre à coup de hache et me briser car je ne pouvais pas rester.
Pourtant tout ce que je veux c’est de rester près de lui, à le chérir, à prendre soin de lui. J’aurai souhaité à être enchaînée pour pouvoir rester et sentir, savoir sans cesse que je lui appartienne.
Oui, cette sensation d’appartenir à quelqu’un.
Je n’ai jamais cru qu’un jour j’aimerai cela, moi qui aimais ma liberté.
Mais le fait de sentir que je suis à lui, que je lui appartienne me rend heureuse même.
Et quand on est enlacé, je le sens en moi et tout mon être est en transe, et tout ce que je désire est qu’il me garde rien que pour lui et qu’il ne me laisse jamais.
Une fois il me demandait si je peux faire le choix de lui appartenir et non pas à un autre.
Je pense que le choix a été fait depuis le début.
Pourquoi risquer de perdre beaucoup pour un choix qu’on ne va pas faire ?
Je sais que mon choix a été fait, que lui l’accepte ou non décidera si mon choix tient sa route. Et je ne serai rien qu’à lui.
Quand il n’est pas là ou quand je ne peux pas lui parler et l’entendre parler, je me sens perdue et plus que seule.
Une personne ne m’a jamais manquée autant. La vie elle-même devient fade et sans intérêt, sans lui. J’ai l’impression d’avoir l’esprit en désarroi, toujours ailleurs, dans un rêve qui tourne en boucle. Et j’entre en moi que je ne retrouve pas.
Je résiste et j’essaie de me débattre contre ce mal en moi.
Mais comment nager à contre courant dans un fleuve puissant et dont on ne voit pas les rivages, il est irrésistible de suivre son cours.
Je suis une personne souriante, je pense, et je crois que je n’ai jamais eu du mal à voir la vie du bon coté et me faire croire que tout est en rose depuis que j’ai accepté de vivre la vie qui m’a été donnée.
Mais là, sans lui, un sourire est devenu difficile à donner quand ce n’est pas lui qui me donne le sourire.
Je veux tout simplement m’endormir dans un profond sommeil jusqu’ à ce que mon bien aimé arrive et me réveille avec un doux baiser et qu’ensuite il m’emmène et me garde près de lui pour la vie, pour toujours même, si l’infinie existe.
Ma vie, moi-même est vide sans lui et rien ne peut combler ce vide sauf lui-même.
Et j’ai désespérément besoin de lui. J’ai besoin de lui comme un arbre au milieu du désert a besoin de pluie, d’eau ; comme l’homme a besoin d’air, d’oxygène ; j’ai besoin de lui pour pouvoir voir un soleil dans la nuit, pour savoir que le temps passe vite, pour croire que l’espoir fait vivre, pour espérer que les rêves deviennent réalité. J’ai besoin de lui tous les jours, comme aujourd’hui et toujours.
Nostalgies logent en moi et me consument lentement et peuvent faire un spectre de ce corps qu’elles dévorent.
Tout mon cœur s’arrache au monde familier.
Et avec mon stylo, je dessine et je trace toutes les couleurs des souvenirs qu’il m’a laissés et je raconte mon cœur.
C’est ce qu’on appel « l’avoir dans la peau ». Non ?
Oui, je l’ai dans la peau, mon bien aimé. Il fait partie de moi et j’espère ne pas me tromper que je fasse aussi partie de lui.
La distance la plus torturante et la plus éloignée est celle de ne pas être une partie de lui, de ne pas être dans son cœur ; une distance bien plus insupportable que celle de ne pas être près de lui, avec lui.
Lui ; la fraîcheur d’un paradis, la fierté de l’aurore, la beauté de la lune, l’éclat du soleil, mon jardin privé, ma source personnelle, ma fontaine, mon mirage, mon ivresse, mon palais mon refuge, mes rêves, mes espoirs, mon fantasme.
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